Dagon Valentyne

Vie moldue. Edwin et Heather Valentyne, tous deux moldus, n'avaient aucune raison de se douter qu'ils allaient un jour mettre au monde un enfant doué de pouvoirs magiques. Edwin, un jeune homme simple et sans grandes ambitions malgré sa bonté, travaillait au guichet d'un bureau de poste. Heather Valentyne, née Bennet, avait abandonnée ses études d'infirmière pour se marier, et devenir finalement femme au foyer. Moins d'un an après le mariage, elle tomba enceinte. Le couple, alors heureux et uni, accueilli avec bonheur cet événement. C'est ainsi qu'un froid matin de février naquit leur fils, Dagon Valentyne.
Ne soupçonnant pas la nature magique de leurs fils, les Valentyne envoyèrent leur enfant à l'école moldue. Il y suivit une cursus tout à fait normal, marqué par d'excellents résultats scolaires. Il fut capable de lire et écrire bien plus tôt que tous les autres enfants de son âge. Sa lucidité , sa logique et sa cohérence impressionnait les adultes autours de lui. Mais si sa précocité faisait la joie de ses parents et de ses instituteurs, elle n'était pas du goût de ses petits camarade. N'arrivant pas à créer de liens amicaux avec aucun autre enfant, il passait ses récréations à regarder les autres de loin, assis à l'écart des terrains de jeux, n'arrivant pas à se reconnaître dans les autres enfants de son âge. Les additions et les soustractions, la gravité et les planètes, la conjugaison et l'orthographe... Tous ces sujets étaient connus du jeune garçon. Mais le cœur et le cerveau des humains restaient pour lui un mystère, un mystère qu'il brûlait d'envie de percer.

La lettre. Le jour de son onzième anniversaire, Dagon reçut la traditionnelle lettre d'admission à Poudlard. Incrédule et persuadé que la magie n'existait pas, il crut à une plaisanterie de ses camarades de classes. Ces derniers trouvaient hilarant à l'époque de lui jouer toutes sortes de tours, et les messages anonymes retrouvés dans ses affaires en faisaient partie. Le garçon déchira donc la lettre et n'y pensa plus. Il reçut de nouveau la lettre le lendemain, et la jeta une nouvelle fois. Le troisième jour, il la reçut en trois exemplaires. Agacé, il les ignora toutes.
Il se passa ensuite une semaine, sans qu'aucune lettre ne lui parvienne. Convaincu que son hypothèse du canular était la bonne, il se félicita une fois de plus de la victoire de la logique sur l'irrationnel. L'école Poudlard... Qui pourrait y-croire ? Sûrement pas quelqu'un comme Dagon.
Mais aux bout de sept jours, un samedi matin, on sonna à la porte du domicile familial. Il s'agissait d'une femme portant une robe verte et un chignon serré. Entre ses mains, elle tenait un exemplaire de la fameuse lettre...

Le monde des sorciers. La découverte d'un univers qui lui était complètement inconnu fit très rapidement tourner la tête de Dagon. Il fut pris d'un envie dévorante de tout découvrir sur le monde de la magie. Sa première visite du chemin de Traverse l'émerveilla. La révélation de sa nature lui ouvrait de nouvelles portes. Il n'arrivait pas à croire qu'il puisse posséder des pouvoirs, mais l'acquisition de sa baguette magique (« une baguette capricieuse, dotée d'un caractère exécrable » selon le vieux vendeur) dissipa ses doutes. Il décida d'en apprendre le plus possible sur ce nouvel univers en se plongeant dans ses livres de magie, qui le passionnèrent. Il se sentait prêt à se mesurer aux mystères et à l'inconnu qui l'attendaient à Poudlard.