Bienvenue dans la salle de torture

Tout mais pas ca.
Sirius venait tout juste de quitter la grande salle direction il ne savait trop ou, avec se foutu préfet qui lui faisait mal au bras maintenant. Il espérait que James avait reçu le message 5/5 et qu'il le sortirait de se mauvais pas, après tout lui aussi avait fait du bruit !
Mais s'apitoyer sur son sort ne servait à rien du tout, comment allait il se sortir de la et surtout on l'emenait on ? Le bureau du proviseur, la salle des professeurs ?

La réponse vint très vite, le bureau de Rusard. La poisse, le préfet l'envoyait tout droit dans l'antre de l'affreux concierge du château. Ils entrèrent dans son bureau mais ne virent personne, un moment de répis pour Sirius qui inspecta la pièce, recouverte d'étagère en bois pleine de papiers, et illuminée par une seule lampe à pétrole accrochée au plafond. Et puis surtout, ces menottes qui brillaient à la lumière, parfaitement lustrées.

- "La torture est interdite sur les élèves n'est ce pas ? "demanda-t-il peut rassuré.

Mais le préfet ne repondi pas et continua à chercher Rusard du regard. Et alors qu'il cru échapper à tout ça, une voix sifflante se fit entendre : le vieux Rusard n'était jamais loin et c'est une leçon qu'il apprit dès ce soir.

La question du siècle : qu'allait il lui arriver ?

Les couloirs sombres de Poudlard, voila ce que préférait Argus par dessus tout, le calme, un bon pichet de vin et du fromage savoureux à grignotter dans son petit nid à lui.
Il revenait tout juste des cuisines, chargé de victuailles délicieuses à déguster tranquillement lorsqu'il vit de la lumière venant de son bureau. Tonerre de Merlin, quelqu'un était entré ! Mais qui pouvait bien venir en plein milieu du festin ?

- "La torture est interdite sur les élèves n'est ce pas ?"

La voix était douce et angoissée, un peu loingtaine, Rusard était tout pret de son antre, Miss Teigne entra la première comme pour accueillir les nouveaux venus car il étaient deux, deux Gryffondors un préfet et un élève relativement jeune. Déjà une forte tête.

- "Malheureusement mon bon monsieur elle n'est plus permise mais sachez que je le regrette amèrement"

Ho oui, il regrettait. Le son des supplices était une bien douce mélodie...

- "He bien quel bon vent vous amène ?"

C'était dit sur le ton de l'ironie, il n'aimait pas particulièrement être déranger en plein repas. Le jeune préfet expliqua que le jeune pertubateur avait fait grand bruit en plein festin et ne voulant pas déranger les professeurs, il le conduit ici.

- "Vous avez bien fait. Allons jeune homme...."

Mais il n'eut pas le temps de finir sa phrase que plusieurs pas se firent entendre dans les couloirs. Avertis par sa chatte, Rusard sorti rapidemment pour appréhander les suspects seulement, rien. Le couloir était vide.

- "Qui est la ? montrez vous !"

Le jeune Gryffondor était sorti de la grande salle, avec Remus quelques instants après le préfet de Gryffondor qui trainait Sirius. James tenait la moitié gauche de ses lunettes devant son œil, il avait de la purée sur le nez et il avait l'air de quelqu'un qui faisait une filature. Vraiment, il avait l'air très brillant.

« Si tu me donnes tes lunettes je peux peut-être essayer de te les réparer. Je crois connaître le sort pour. » Avait dit Remus

James s'arrêta de marcher devant la porte de la grande salle et regarda Remus droit dans les yeux.

"Tu pourrais vraiment... les réparer?" Demanda James d'un air ébahi "Merlin, si tu y arrive je ne sais pas ce que je fais!"

Si le jeune homme de première année arrivait à faire cela, ça lui sauverait la vie. Il n'avait lui même pas penser qu'un sort pourrait les réparer. Ça ne lui avait tout simplement pas traversé l'esprit. Ce devait être un sort très complexe, mais pourquoi pas essayer! James regarda au loin le préfet trainer Sirius dans le bureau du concierge. Il avait entendu parler de lui, et certainement pas en bien. Il avait une idée pour sauver Sirius, mais il avait besoin d'y voir clair pour y arriver. Ils devaient se dépêcher, alors James sorti l'autre moitié de ses lunettes qu'il avait mis dans sa poche, et les tendis à Remus qu'il ne voyait maintenant plus du tout.

« Par contre je ne te promet rien. Mais, ce serait difficile de faire pire je pense. »

Remus sortit sa baguette de sa poche et prit la carcasse des lunettes de James dans l'autre. Il se concentra un instant, essayant de se rappeler les mouvements exacts qu'avait fait Eunomia la dernière fois qu'elle avait utilisé ce sort devant lui. Pointant sa baguette sur les lunettes, il fit un léger mouvement du poignet en prononçant "Reparo". La monture vu légèrement secouée avant de se reformer, ou du moins, c'est ce que Remus cru. Il tendit les lunettes devant lui pour remarquer qu'elles étaient tordues : une des branches allait vers le haut et le milieu de la monture, à l'endroit où elles prenaient leur appui sur le nez, était plié dans un angle assez étrange.

Le jeune garçon voulut tenter à nouveau le sort : ça ne pouvait que les améliorer après tout. Mais voyant que Sirius s'éloignait de plus en plus d'eux il décida qu'ils n'avaient pas le temps. Il tendit la monture à James.

« J'essayerai de t'arranger ça un peu mieux quand nous aurons plus de temps, je préfère ne pas perdre ses deux là. » sur ces mots, le préfet fit entrer Sirius dans une salle située au bout du couloir, sur leur droite.

Remus n'avait aucune idée de ce qu'ils allaient bien pouvoir faire pour Sortir Sirius du pétrin. La seule solution qu'il pouvait envisager était celle de se faire déclarer aussi coupable que le garçon pour ne pas qu'il ai à subir sa punition tout seul. L'autre solution aurait pu être de faire diversion et d'attirer le préfet ainsi que le bourreau qui, visiblement, était dans la pièce où leur camarade avait été emmené. Cette solution n'enjouait pas trop Remus et, de toute façon, était vouée à l'échec : le préfet connaissait le nom, l'année et la maison de Sirius, il le retrouverait de toute manière.

« Tu as une idée? » demanda-t-il à James, pratiquement sûr d'entendre une réponse négative. Après tout il y avait peu de solution à la situation.

James entendit Remus prononcer une formule, puis il y eut un petit bruit métallique. Il ne voyait pas le résultat mais lorsque Remus lui rendit ses lunettes, il les posa sur son nez. Le côté droit de ses lunettes pendait vers le bas, l’état devait le rendre un peu ridicule mais, elles tenaient sur son nez, et il y voyait clair. C’était l’essentiel.

« Merci Remus, je te revaudrai ça! T’es le meilleur! » Déclara James

Le Gryffondor jeta un coup d’œil en direction d’ou le préfet avait amené Sirius, puis il pensa à son plan. Il attrapa Remus par le bras et l’entraina avec lui en direction des escaliers.

« Oui, je crois bien avoir une idée. Je ne sais pas si elle va fonctionner, ça dépend s’ils ont déjà tout amené. Pas le temps d’expliquer, suis moi! » Dit James en courant en direction de l’autre bout du couloir

Après un instant, ils arrivèrent aux escaliers, et James arbora un large sourire lorsqu’il vit ce qu’il cherchait. Les valises des étudiants étaient toujours sur le sol, cela voulait dire que le concierge n’avait pas encore eu le temps de tout monter dans les dortoirs.

« Aide-moi à trouver ma valise, elle est noire avec des motifs en bronze; C’est écrit Potter sur le dessus.»

Il examina les valises, en tenant sa baguette d’une main, et ses lunettes de l’autre, comme si elles allaient tomber. Ils devaient la trouver et vite. Elle ne devait pas être difficile à trouver, c’était l’ancienne valise de son père et il n’en avait jamais vu une autre comme celle-là. Elle était impossible à manquer. Soudainement, Remus l’interpella. James se retourna, et il vit son camarade se debout devant sa valise! Il fonça vers lui et ouvrit la valise d’un coup de baguette, sans même s’en rendre compte. Il fouilla, trouva ses livres, ses vêtement, des friandises et, complètement dans le fond de la malle, il en ressortir une cape en velours de couleur argentée. Il la serra contre lui, un léger sourire sur les lèvres. Il sentait que cette cape allait lui être très utile au cours de son cheminement à Poudlard. Le jeune Gryffondor referma la valise d’un coup de pied et se mis à courir en direction du bureau de Rusard en demandant à Remus de le suivre.

« Une fois près du bureau, il faudra faire du bruit. Une diversion, je sais pas. Ainsi, nous pourrons faire sortir Sirius de là, ni vu ni connu!» Expliquait James à Remus tout en courant en direction du bureau.

Ils s’arrêtèrent à quelques mètres du bureau, puis ils entendirent une voix:
"Vous avez bien fait. Allons jeune homme...."

Le souffle court, James ouvrit sa cape des deux mains et la fit passer au-dessus de Remus et de lui-même, les rendant ainsi invisibles. Juste au moment ou Argus Rusard sortait de son bureau, droit devant eux. Le sang de James se glaça: Il n'avait pas expliqué à Remus que la cape les rendrait invisibles. Il mit alors sa main sur sa bouche pour l'empêcher de parler, en espérant qu'il comprendrait.

"Qui est la ? montrez vous !"

Il ne fallait surtout pas que le concierge entende les deux jeunes de première année. Si c'était le cas, ils seraient grillés.

Le vieux Rusard leva légèrement sa lampe afin de faire un peu plus de lumière sur la situation. Rien du tout, il avait juré entendre du brit, comme des voix dand le sombre couloir.
"Rusard très cher te ferais-u vieux ?..."
Ce n'était pas très flatteur, mais même Miss Teigne n'avait rien vu, elle n'avait fait qu'avancer un peu plus dans le couloir en miaulant devant le vide. Bah, il avait plus important à faire que de contrôler le couloir à présent, tout le monde devait être dans la Grand Salle en train de festoyer et s'il voulait festoyer lui aussi, il devait se débarasser au plus vite de ce gêneur.
Argus congédia le préfet de Gryffondor en lui disant qu'il ne manquerait pas de rapporter ses faits à un professeur pour le prestige et surement quelques points pour sa maison.

Il entra dans son antre, trainant de force ce pauvre Sirius à l'intérieur. L'élève n'osait pas bouger alors que lui cherchait une feuille de signalement de retenue. Impossible de déranger les professeurs pour quelque chose de banal comme ça.
Voila, c'était parfait. Hagrid devait se rendre dans la foret interdite ce soir et Rusard était censé l'accompagner mais à la place il allait envoyer ce cher monsieur Black ainsi, il pourrait savourer son diner tranquillement avec Miss Teigne.

- "Voila pour vous jeune homme, une petite excursion dans la foret interdite après le diner, cela avous rafraichira sans doute les idées."

Il tamponna lourdement la feuille et la laissa sur son bureau, juste en dessous du pichet de vin afin qu'elle ne s'envole pas.

- "Venez, je vous racompagne..."

Il sorti sa montre à gousset de sa poche et inspecta l'heure : 20h30, la fin du diner et Hagrid qui avait prévu le rendez vous juste après. C'était la une bonne occasion de se montrer un peu plus malveillant qu'il ne l'était d'habitude, quelle joie !

-" On parle, on parle mais c'est qu'il est deja tard... vous avez rater la fin du diner, privé de dessert ce soir monsieur Black. Suivez moi, vous avez rendez vous avec les loup-garous ce soir."

Rusard sorti de son bureau avec sa lanterne suivit de Miss Teigne et de l'élève frauduleux en retrait. cette affaire nécessitait dêtre accomplie de plus rapidement possible, les valises des élèves étaient en train d'être envoyer dans les dortoirs par les elfes de maison et il devrait patrouiller après le couvre feu avec le directeur de Serpentard. Pas une minute à perdre, direction : la cabane de Hagrid.

Le préfêt parti, lui, seul dans ce sinistre bureau avec le vieux Rusard en guise de compagnie, la poisse la plus totale. Qu'est ce qu'il mijotait ? Il espérait que les menottes n'allaient pas servir ce soir... Son bras lui faisait encore mal, il avait une poigne d'enfer ce vieux.

Ses amis lui manquaient, le sourire de Remus sur son doux visage, les rires de James... il aurait donné n'importe quoi pour qu'on le ramène à la Grande Salle pour le dessert.

- "On parle, on parle mais c'est qu'il est deja tard... vous avez
rater la fin du diner, privé de dessert ce soir monsieur Black. Suivez
moi, vous avez rendez vous avec les loup-garous ce soir".

Quoi, des loup-garous ? dans...dans la foret interdite ? mais c'est absure, Dumbledore avait stipulé dans son discours d'introduction qu'aucun élève n'etait autorisé à aller dans la foret interdite. Enfin, d'y aller seul. Il suivit la chatte de Rusard un peu à l'écart du groupe. En sortant, il regarda vers la Grande Salle, James et Remus devait finir de manger leur dessert à l'heure qu'il était. Son ami à lunettes ne devait pas avoir entendu sa suplique lui demandant de le sortir de se pétrin. Après tout il était responsable d'avoir casser ses lunettes, James devait un peu lui en vouloir.

- "Où vous m'enenez ?" demanda-t-il peu rassuré

- "Chez Hagrid" répondit sèchement Rusard

Hagrid, le garde chasse ? Ho, il allait faire sa punition avec Hagrid dans la foret donc. Super, lui qui avait horreur des bestioles qui grouillaient la dedans... Une petite larme perla à son oeil, il regrettait sa première nuit au château et il l'avouait maintenant, il avait un peu peur.

Remus aida James à chercher sa valise, il y en avait des centaines empilées pèle-mêle. Il parcourut les valises des yeux cherchant la valise noire et bronze de James tout en se demandant ce qu'il tenait tant à avoir. Le loup-garou commença à regarder celles qui se situaient derrière et la trouva en moins de deux.

« James, je pense que je l'ai trouvée. » chuchota-t-il.

En effet, James confirma que c'était bel et bien la bonne valise. Curieux, Remus le regarda fouiller dans sa valise parmi les vêtements, les friandises et les bouquins. Franchement, James n'avait pas la valise la mieux rangée de Poudlard. Le jeune garçon espéra, sans trop y croire, que leur dortoir resterait un minimum ordonné malgré tout. Quand James eu finalement trouvé ce qu'il cherchait, Remus fut assez surprit : une cape?

« Une fois près du bureau, il faudra faire du bruit. Une diversion, je sais pas. Ainsi, nous pourrons faire sortir Sirius de là, ni vu ni connu! »

Remus regarda James les yeux écarquillés, il s'apprêta à protesté quand son camarade s'en alla en courant vers le bureau où Sirius se trouvait, lui demandant de le suivre. Qu'allaient-ils pouvoir faire comme diversion avec une cape? Il se douta qu'elle devait avoir quelque pouvoir magique mais lequel? Une farce et attrape de chez Zonko peut-être? Il espéra en comprendre un peu plus quand une voix résonna dans le couloir :

« Qui est là? Montrez-vous ! »

Avant qu'il n'ait pu faire quoi que ce soit, la cape de James était par dessus leurs épaules et la main de James se plaqua contre sa bouche. Le coeur du lycan battait la chamade. Un vieil homme sortit de la salle, une lampe à la main, et inspecta le couloir d'un rapide coup d'oeil. Son regard croisa celui de Remus qui s'apprêta à repousser la main de James pour s'expliquer à l'homme. Cependant, le regard de ce dernier continua d'inspecter les alentours, comme si il ne les avaient pas vu. Mais pourtant il m'a vu, il n'aurait pas pu faire autrement, pensa le Gryffondor. À moins que la cape ne les aient rendus invisibles. Mais une telle cape n'existait que dans les contes de Beedle le Barde que sa mère lui lisait avant d'aller se coucher lorsqu'il était enfant.

« Ta cape... c'est une cape d'invisibilité? » demanda-til à James à voix basse.

Son ami confirma ses pensées. Ainsi une telle cape existait réellement. Mais qu'en était-il de la baguette de sureau et de la pierre de résurrection alors? se surprit-il à penser. Il regarda James à côté de lui, il le voyait nettement, c'était étrange de se dire que les gens en dehors de la cape ne pouvait pas du tout les voir.

Ils restèrent un instant à côté de la porte, écoutant l'homme menacer Sirius d'une excursion dans la forêt interdite. Puis Remus se rappela de la "diversion" dont avait parlé James. Il ne pensait pas que c'était une très bonne idée mais suivit tout de même son ami un peu plus loin, regardant de droite à gauche ce qui pourrait faire suffisamment de bruit pour sortir le vieil homme de son bureau. Remus arrêta James en lui tirant sur le bras : à leur droite se trouvait une immense vitre qui ferait un vacarme fou en éclatant. Il hésita un instant : démolir le château n'était pas ce qu'il appelait une bonne idée, vraiment pas. En fait, le garçon était assez respectueux de son environnement. Mais il ne voyait pas d'autre moyen de diversion et, si il arrivait à sortir de Sirius de là lui et James allaient être fiers de lui. Remus y voyant un moyen de gagner le respect de ses amis n'hésita plus une seconde en levant sa baguette, sa main sortant de sous la cape.

Il réfléchit un instant à qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir faire. Il n'avait jamais lancé de sort de sa vie et en était à son deuxième aujourd'hui sans avoir aucune idée de l'effet que ça allait avoir. Il se rappela les soirées d'été en famille quand Hector s'amusait à lancer des feux d'artifices dans le ciel. Il tenta de se remémorer la formule. Flambio.... non... flambius... non plus.. Flambicus. Oui, ça devait être quelque chose comme ça. Très incertain il traça un cercle invisible dans l'air avec sa baguette en murmurant ce qu'il croyait être la bonne formule :

« Flambicus »

Quelques étincelles apparurent au bout de sa baguette, il les projeta vers la fenêtre. Petites au début, elles grossirent de plus en plus en approchant de la vitre et explosèrent une quinzaine de centimètres avant l'impact dans un "BOUM". Le feu d'artifice était beaucoup moins grandiose que ceux de son oncle. Aussi, le résultat ne fut pas celui escompté : la vitre trembla et se fissura légèrement mais ne cassa pas. Cependant le bruit avait été assez fort pour faire sortir Rusard de son bureau. Du moins, il l'espérait. Ils n'avaient pas eu le temps de voir que, derrière eux, le vieux concierge était déjà sortit avec leur ami.

Rusard était à peine sortit de son bureau quand un bruit sourd le fit sursauter, non loin derrière lui. Il lança un regard malveillant à Sirius avant de se retourner pour voir ce qui avait provoquer ce bruit. Il ne vit rien du premier coup d'oeil, si ce n'était qu'un peu de fumée.

« Suis-moi » lança-t-il sèchement au Gryffondor.

Il se dirigea vers le lieu du crime, ses yeux malveillants scrutant le couloir. Des volutes de fumées montaient dans l'air. L'immense vitre du couloir était noircie et craquelée. Il inspecta les alentours, cherchant du regard qui était le responsable de l'explosion mais il n'y avait personne en vue. Bien sûr, tout le monde était au banquet, il était très rare qu'un élève décide de manquer ce repas pour aller faire une bêtise, surtout qu'à cette heure ils devaient en être aux desserts.

« Peeves » grommela-t-il.

Encore ce satané esprit frappeur. Un jour il aurait sa peau, non, c'était une mauvaise expression à utiliser pour un esprit. Mais il jurait, sur la tête de madame Grattesec, qu'il lui réglerait son compte. Il leva son poing en l'air en hurlant à l'intention de son ennemi juré :

« PEEVES OÙ TE CACHES-TU!?! TU VAS PASSER UN SALE QUART D'HEURE QUAND JE T'AURAIS RETROUVÉ! CROIS-MOI! »

Encore plus énervé qu'auparavant, il saisit Sirius fermement par le bras, le traînant dans les couloirs en direction de la cabane de Hagrid.

Bien joué. Remus avait fait une fissure dans une vitre, et avec le bruit que ça avait déclenché, c'était toute une diversion. Rusard allait certainement tomber dans le panneau, James en aurait parié son balai, s'il en avait eu un.

« PEEVES OÙ TE CACHES-TU!?! TU VAS PASSER UN SALE QUART D'HEURE QUAND JE T'AURAIS RETROUVÉ! CROIS-MOI! »

Mais c'est pas vrai! Il n'était qu'un sale idiot! Ce n'était pas un coup de l'esprit frappeur, mais de Remus. Ah là là. Il s'en souviendrait, à l'avenir, que ce serait très facile de faire passer n'importe quel mauvais coup sur le dos de Peeves. Rusard trainait Sirius en direction de la sortie du château

Alors ils marchèrent tranquillement à une bonne distance du concierge et de Sirius. Ils s'en allaient en direction de la forêt. James ne savait pas s'il devait être effrayé, il avait tellement envie d'explorer cet endroit et de découvrir ce qui s'y cachait. Toutefois, il savait qu'il y avait du danger d'entre dans cette foret. Rusard avait même mentionné des loups-garous. Mais les loup-garous ne sortaient qu'à la pleine-lune, non? Autrement, ils étaient inoffensifs...

"Remus... Tu crois que c'est la pleine lune ce soir ? " Demanda James d'une voix incertaine alors qu'ils sortaient du château