[Cours commun pour les 1ère années] Cours n°1: Debout !

Ceci est un topic de masse, il rassemble les élèves de premières années de toutes les maisons. Afin d'éviter la pagaille, merci de respecter le système de tour.

Les élèves conviés à participer à ce topic sont les suivants :

Serdaigle Gryffondor Serpentard Poufsouffle Dagon Valentyne Remus Lupin Severus Rogue Sebastien Lhothaire Hope Levinson Sirius Black Erwan McAllister Britany Swank James Potter Lilly Evans

Tout les élèves listés ne sont pas obligés de poster ou de participer à chaque tour. Veuillez faire attention à ne pas poster deux fois entre chaque message du professeur et à garder une certaine cohérence dans les performances de vos personnages.

Debout au milieu de l’herbe fraîche, Abigail respira à plein poumon l’air du terrain de Quidditch et soupira de bonheur. Ce lieu lui rappelait tellement de bons souvenirs qu’elle ne savait pas comment elle avait su vivre plus d’une quinzaine d’années sans y poser les pieds. Certes, elle avait vu des terrains plus grands et plus somptueux les uns que les autres au cours de sa carrière sportive mais aucun d’eux n’avait su lui faire ressentir ce que celui de son école ne lui avait fait ressentir autrefois. Les matchs étaient vraiment beaucoup plus passionnants à Poudlard, la rivalité entre les maisons jouant encore plus qu’on ne semblait le croire. Les matchs étaient quelque chose de réellement essentiel à la vie du château.

Son balais à la main, Abigail attendait avec impatience les premières années pour leur premier cours de vol du trimestre. Ce cours était en général son préféré car elle adorait voir les nouvelles têtes des élèves. Certains étaient assurés, d’autres beaucoup moins. En général, les enfants de moldus avaient du mal à appréhender le fait de voler sur un balais mais il y avait parfois d’agréables surprises. Les autres, des enfants qui avaient baignés dans la magie depuis tout petit, trouvaient en son cours un moyen de se détendre entre deux leçons de métamorphose. L’enseignante n’était pas exigeante et tous ses élèves pouvaient avancer à leur rythme. Peut-être allait-elle dénicher des futurs joueurs parmi ses nouveaux élèves ?

Voyant un groupe de jeunes enfants arriver, elle leur adressa un grand sourire. A la vue de l’immensité du terrain, certains n’osaient pas trop s’avancer pour aller rejoindre leur professeur. De loin, elle leur cria:

« Bonjour ! Allez, avancez, n’ayez pas peur ! Je ne mords que lorsque j’ai extrêmement faim et, vous avez de la chance, j’ai pris un petit déjeuner fort copieux ce matin ! »

Lorsque tout le petit groupe fut rassemblé autour d’elle, leur propre balais à la main, Abigail posa ses mains sur ses hanches, la manche de son balais dernier cri luisant à cause du doux soleil qui les surplombait.

« Voilà, parfait ! Tout le monde est là ? Nous pouvons commencer ! Je suis Abigail Nightcrowd et je vais vous enseigner l’art subtil du vol sur balais durant toute cette année. Qui sait, peut-être que certains d’entre vous seront pris dans les années à venir pour redorer le blason de leur maison à travers ce sport ! Soyez gentil avec moi et je verrai ce que je peux faire pour vous. » leur dit-elle en leur adressant un clin d’œil.

Abigail s’interrompit le temps que les élèves assimilent toutes ses paroles puis reprit de plus belle:

« Comme tout bon sorcier digne de ce nom doit le savoir, les balais volants sont des accessoires essentiels à la vie magique. Bien maîtriser son vol peut même vous sauver la vie dans les cas extrêmes. Mais commençons d’abord par le commencement: formez deux lignes, assez espacés les uns des autres, posez votre balai sur le sol, du côté de votre main dominante, concentrez-vous et dites « Debout ! » d’une voix claire et déterminée. »

Alors que les élèves s’exécutaient, Abigail passa entre les deux rangées de première année.

« Il ne faudra pas vous étonner si vous n’y arriver pas du premier coup. Persévérance et volonté sont les deux clés de cet exercice. Et si vous y arrivez, je vous autoriserai peut-être à voler aujourd’hui. » dit l’enseignante en adressant un sourire à une jeune élève à l’air dépité.

Depuis qu’il s’était réveillé, James était d’une humeur excellente car, il savait que dans la matinée il aurait son premier cours de vol. Certes, il savait déjà voler, mais ça faisait un bout de temps qu’il n’avait pas eu la chance de monter sur un balai. La dernière fois étant au début de l’été, et il n’en pouvait plus d’attendre. La sensation de se sentir élever dans les airs lui manquait beaucoup, oh oui!

C’est donc un James impatient qui trainait deux Gryffondors aux noms de Remus Lupin et de Sirius Black à bout de bras. Il voulait arriver au plus vite sur le terrain de Quidditch. Dans la grande salle, il avait mangé peu et rapidement, puis il avait pressé ses deux amis à terminer leur repas le plus vite possible. Remus semblait particulièrement agacé de ne pas pouvoir prendre une deuxième portion de petit-déjeuner, mais James était persistant et il avait réussi à le trainer lui aussi, malgré son air agacé. C’est donc en les traînant par leur manche qu’ils arrivèrent avant les autres sur le terrain de Quidditch.

En fait, arriver plus tôt ne leur permis pas de monter plus vite sur es balais, mais James insista pour faire le tour du terrain puisqu’il n’y avait encore personne. Cela prit 20 minutes pour faire le tour à pied, et lorsqu’ils eurent terminé, James remarqua que la professeure était sur le terrain et que des élèves étaient arrivés. Et les balais étaient sortis! Il trépignait d’impatience, mais marcha à la même vitesse que les autres pour arriver près du professeur lorsqu'elle les appela. Elle leur donna les consignes et James fut l’un des premiers à aller chercher un balai. Il se mit en ligne, et déposa son balai sur le sol. Et maintenant, il devait dire debout. Il ignorait que dire debout devant un balai le ferait s’élever. Par le passé, il ne faisait que prendre le balai et puis voilà. Pendant un instant il se demanda si la professeure leur faisait une blague, mais le Gryffondor fit quand même une tentative.

« Debout » Dit-il fermement malgré son hésitation.

Il fut surpris alors que le balai s’éleva lentement vers sa main. Il referma ses doigts sur le manche lorsqu’il arriva à sa hauteur, puis souri. Il ignorait jusqu’à maintenant qu’il était possible de faire de la magie sans baguette. Mais après tout, les balais devaient être construits avec des matériaux qui avaient des fonctions magiques, puisqu'ils pouvaient voler. Cela devait expliquer le phénomène. Finalement c'était tout à fait logique. James jeta alors un regard à ses amis pour voir comment ils s’en sortaient, en espérant qu’ils pourraient tous voler aujourd’hui.

Il fallait croire que Poudlard boostait le moral d'Erwan. Depuis le début de l'année, il s'était toujours levé d'excellente humeur et tous ses cours lui paraissait magnifiques (mis à part peut-être le cours de potion mais ça, il fallait s'en douter). Il s'entendait à merveille avec les gens de sa maison, mangeait toujours ce qu'il voulait jusqu'à ce qu'il ne puisse plus avaler une miette de plus mais une chose lui manquait: le Quidditch.

Lui, ses trois frères et son père avaient pris l'habitude de jouer régulièrement maintenant que tout la fratrie pouvait monter décemment un balai sans se ramasser dans un sapin. Bien évidemment, la mère d'Ewan était contre cette pratique: éternelle paranoïaque, elle craignait en permanence que leur don soit découvert par des moldus. Malgré les nombreux sortilèges lancés autour de leur champs préféré, il lui arrivait parfois de faire la tête à son mari pendant deux semaines pour avoir simplement été lancé quelques souafles. Mais cette fois-ci, le jeune écossais allait pouvoir pratiquer son sport favoris autant qu'il le voulait, ou presque !

C'est aux côtés d'un Sebastien mi-enthousiaste qu'Erwan débarqua sur le terrain, un balai de l'école qu'il avait été préalablement cherché à la main. Le jeune écossais espérait de tout cœur pouvoir être pris dans l'équipe de Quidditch. Bien entendu, il n'était qu'en première année et ne pouvait donc pas faire partie de l'équipe de Poufsouffle mais il allait essayer de cirer les pompes de l'entraîneur pour être sûr d'avoir un place l'année suivante. Et la chance lui souriait déjà car il avait appris que l'un des batteurs ne serai plus à Poudlard l'année prochaine. Une aubaine.

Ce n'est qu'après ces réflexions qu'Erwan se rendit compte de ce dans quoi il venait d'entrer.

« Oh par la barbe de Salazar ! » s'exclama-t-il, les yeux ronds d'émerveillement, à la vue de la taille du terrain qui s'étalait devant lui.

Oui, par Salazar. Depuis qu'il avait eu affaire à deux ou trois Serpentard de cinquième année (suite à une vague histoire de sang pûr chez les blaireaux ou il ne savait quoi), le jeune Poufsouffle avait adopté cette expression, juste pour les ennuyer. Et puis, il n'était même pas sûr que Salazar Serpentard ait réellement eu une barbe alors... Mais ce qu'il voyait devant lui l'hypnotisait littéralement. Lui qui était habitué à jouer dans des petits champs avec sa famille, cela allait le changer radicalement. Il avait bien entendu déjà été voir des matchs mais de savoir que c'était lui qui allait jouer sur un terrain aussi grand...

Quand il entendit la voix du professeur, Erwan démarra immédiatement. Courant presque jusqu'à elle, il avait devancé tous ses camarades et était arrivé le premier devant l'enseignante. A première vue, elle semblait vraiment sympathique mais son frère l'avait prévenu: s'il faisait trop l'imbécile, il risquait de finir la journée avec des cheveux rose fluo. Erwan ne put cependant pas réprimer son admiration devant le balais que tenait son professeur.

« Waw ! Mais c'est... est-ce que c'est bien... un Nimbus 1000 ? »

Après avoir reçut une réponse positive et un clin d’œil du professeur Nightcrowd, Erwan attendit que les autres élèves arrive et écouta ensuite les explications, toujours subjugué par ce balais d'un rare qualité. Cette femme aussi avait l'air haute en couleur. Entre le directeur complètement déjanté, le prof de potion à la moustache imposante et leur professeur de métamorphose animagus, il y avait de quoi faire !

Les explications assimilées, le jaune et noir lança un grand sourire à Sebastien avant de se placer - ou plutôt de sauter vers - une des lignes déjà formée par les autres. Il déposa son balais par terre et se concentra. Jamais il n'avait fait ce geste - qu'il trouvait bien inutile mais passons - pour prendre son balais. Ce rituel était peut-être classe mais il avait très certainement été inventé par un gros fainéant incapable de se baisser.

Tandis que les « Debout ! » fusaient de toutes partsi, Erwan se décida à son tour:

« Debout ! » lança-t-il avec conviction.

A première vue, son balais ne semblait pas d'humeur à bouger. Recommençant l'opération, ce n'est qu'à la troisième fois que le balais se réveilla. D'un geste rapide, il alla directement se loger dans la paume du jeune écossais pas peu fier de son exploit magique. Maintenant, les choses sérieuses allaient pouvoir commencer.